Africa déco

Dans l' art traditionnel africain , les "colons" sont des sculptures figuratives anthropomorphes d'aspects divers, représentant fréquemment des Occidentaux. Des éléments sont constants : costumes de fonctionnaires, tenues de religieux, uniformes de soldats, casques, etc... Expressions d'art naïf ou caricatures sociales, elles revêtent aussi la plupart du temps des teintes vives et colorées.
Chez les Baoule cependant, ce type de sculpture incarnait également le "conjoint ideal" dans un contexte rituel.

Parmi les statues décoratives africaines , cette figure d'ancêtre féminine aux volumes arrondis. Le nombril en saillie, évocateur du lignage, est valorisé grâce aux motifs scarifiés sur l'abdomen. Des colliers de perles indiquent le statut du personnage. Epaisse patine noire écaillée. Fendillements mineurs.
Nommés Pakhalla par les Dioula, les Koulango formaient les Loron dans le territoire voltaïque. Les chefs Dagomba du royaume de Bouna les auraient ensuite qualifiés de " Koulam " (singulier : koulango , sujet, vassal). Leur histoire complexe a engendré une culture non moins complexe. C'est entre le Burkina Faso et le Comoé, au nord est de la Côte d'Ivoire, que s'étend leur territoire.

Très apprécié des collectionneurs et des décorateurs, le masque d’art africain Punu offre une physionomie empreinte de douceur et de sérénité. Sa ressemblance, bien que fortuite, avec les masques du théâtre japonais est frappante.
Porté par des danseurs montés sur des échasses, il se produisait lors de la danse Okuyi célébrant les ancêtres du clan.
La coiffure tressée rappelle les différentes coiffures sophistiquées jadis à la mode au Gabon, rassemblées en chignons carénés. Les motifs saillants en damiers inscrits sur le visage symboliseraient les neuf routes migratoires du clan et renvoient aux scarifications ethniques. Le visage est enduit de kaolin localement écaillé.
Petites érosions.

Version décorative du masque traditionnel africain du Gabon qui se manifestait lors de la danse de l'Okuyi et des cultes dédiés aux ancêtres. Au sein du groupe prénommé Shira ,les Lumbu Loumbu, Balumbu, d'origine Bantu et originaires du royaume Congo, se sont établis sur la partie côtière du Gabon, et en République Congo, dans l'Ogooue moyen. Chez les Lumbu, le boyo est un équivalent local du mwiri : il était chargé de maintenir l'ordre et de faire obéir les femmes. Se manifestant surtout la nuit,par la voix d'un mirliton, il exigeait des femmes du poisson et du vin de palme, parfois des nattes ou des pagnes.
Patine mate abrasées, fissures de dessication. "Punu ". L.Perrois et C. Grand-Dufay.

Dans l' art traditionnel africain , les "colons" sont des sculptures figuratives anthropomorphes d'aspects divers, représentant fréquemment des Occidentaux. Des éléments sont constants : costumes de fonctionnaires, tenues de religieux, uniformes de soldats, casques, etc... Expressions d'art naïf ou caricatures sociales, elles revêtent aussi la plupart du temps des teintes vives et colorées.
Chez les Baoule cependant, ce type de sculpture incarnait également le "conjoint ideal" dans un contexte rituel.

L'art vintage des oeuvres kongo en déco africaine.
Oeuvre d'artisanat africain de type figuratif, représentative de la sculpture académique kongo autour des années 1950-60, sculptée dans du bois d'ébène.

Gaieté colorée pour les créations artisanales et masques marionnettes zoomorphes très colorés crées par les pêcheurs Bozo au Mali.
Ces poissons sculptés trouveront leur place sur un meuble.
Celui-ci est d'un rouge éclatant.
L'intérieur est évidé, permettant de le poser sur un socle, ou seul, à plat.
L'éclat des masques et marionnettes sculptés par les pêcheurs Bozo du Mali animent d'une note joyeuse leurs apparitions lors des manifestations de théâtre traditionnel et des cérémonies festives. Il sont en effet toujours peints de couleurs chatoyantes, contrastant avec le ciel et la mer de leur milieu d'origine. Art naïf , tribal mais puissant, ces sculptures jouent également un rôle éducatif au cours de scénettes qui rassemblent des spectateurs enthousiastes.

Art africain et déco tribale et couleurs du soleil du Mali
Les créations artisanales et masques africains marionnettes zoomorphes très colorés crées par les pêcheurs Bozo au Mali trouveront leur place sur un meuble, tel cet exemplaire. L'intérieur évidé permet de le disposer sur un socle.
L'éclat des masques et marionnettes sculptés par les pêcheurs Bozo du Mali animent d'une note joyeuse leurs apparitions lors des manifestations de théâtre traditionnel et des cérémonies festives. Il sont en effet toujours peints de couleurs chatoyantes, contrastant avec le ciel et la mer de leur milieu d'origine. Art naïf , tribal mais puissant, ces sculptures jouent également un rôle éducatif au cours de scénettes qui rassemblent des spectateurs enthousiastes.

Pour un déco à thème safari, nos jolis paniers tressés . Les Tutsi du Rwanda ou "le pays des mille collines" et ceux du Burundi maïtrisent avec patience et talent l'art délicat de la vannerie. Ces objets ont été réalisés selon la technique spiralée "Uruhindu" avec des fibres végétales issues de l'environnement (papyrus). Circulaires, associant des couleurs vives et contrastées très tendance, ils adoptent une texture satinée. Utilisés comme vide-poches, ils font également merveille en décoration murale (voir dernière photo) grâce à une boucle réalisée sous le panier qui permet leur accroche. De qualité exceptionnelle, ils sont lavables. Le prix est pour une unité.

Déco africaine et masques du Gabon.
Symbolisant la dualité dans l'univers, les motifs ornant les masques africains Téké du Gabon alternent les coloris : ces pictogrammes géométriques renvoient non seulement à la lune mais également aux scarifications corporelles régionales. Patine polychrome, petits accidents.
Seuls les Tsaayi, parmi les sous-groupes Téké du Gabon, ont produit des masques en bois dès le mi-XXe. Il s'agit d' un masque planche que le porteur tenait entre les dents à l'aide d'un ruban tressé et qui était utilisé par les membres de la confrérie secrète masculine kidumu ( le kidumu est le nom de la société, de la danse, et du masque), lors des funérailles de notables du village ou lors des mariages et autres cérémonies importantes. Il apparait de plus en ...

Version miniature pour ce petit masque africain des Baoulé. Ces masques africains portraits des Baoulé, ndoma , qui font partie de l'une des plus anciennes traditions artistiques baoulé de Côte d'Ivoire et représentent fréquemment un personnage idéalisé , possèdent la particularité de se manifester à la fin des cérémonies de danses de divertissement. Ces dernières sont nommées, selon les régions, bedwo , ngblo , mblo , adjussu , etc.... Chacun de ces masques se distinguent par les coiffures, l'emplacement et le choix des scarifications. Ils se produisent au cours de manifestations dansées accompagnées de musique et de chants, célébrations, visite de personnalités, mettant en scène des scénarios satiriques variés. Patine abrasée.

Représentation d'un génie féminin associé au cultes ewe et fon au Bénin, au Togo et au Ghana, sous les traits d'une femme simplement vêtue d'un pagne jaune clair et sans autre ornementation qu'une marque concentrique sur le front.
Les Ewe, souvent confondus avec les Minas, sont le groupe ethnique le plus important du Togo. Au Togo, les fétiches africains s'inscrivent dans le cadre de rituels suivant les intentions de leur propriétaire. Les féticheurs, suite au rituel de divination du fa employant des noix de palmier, les réalisent sur commande pour offrir des vertus protectrices et médicinales mais en proposent également des versions prêtes à utiliser plus classiques.

Ex-collection française d' art africain Statue de type Holo ou Luluwa. Epaisse patine granuleuse, localement écaillée, au toucher satiné. Fissures de dessication.
Au Congo Démocratique entre les Yaka et les Tchokwé d'Angola, la petite ethnie Holo a migré de la côte angolaise pour s'installer près des rives du fleuve Kwango. La chasse et l'agriculture assurent leur subsistance. Les ethnies voisines, telle les Suku et Yaka, ont influencé leurs sculptures traditionnelles. Les Holo ont en effet produit des masques heaumes et des objets de prestige pour l'élite dirigeante. Les Holo faisaient usage de sculptures afin de se prémunir contre l'influence de mauvais esprits, dont celui de la lune et de l'arc en ciel. Ces statues étaient disposées près des habitations comme protection ...

br> Statuettes décoratives africaines de type songye Nkisi , nkishi (pl. mankishi ) offrant des traits géométriques à l'image du masque kifwebe . Au XVIème siècle, les Songyes migrèrent de la région du Shaba pour s'établir sur la rive gauche de la Lualaba. Leur société est organisée de façon patriarcale. Leur histoire est indissociable de celle des Luba auxquels ils sont apparentés par l'intermédiaire d'ancêtres communs.

Ce type de parure de tête est porté par les membres des rangs les plus élevés de la société secrète bwami régissant la structure sociale lega qui instruisent leurs adhérents en terme de perfection morale. Il est aujourd'hui détourné en objet déco de curiosité, placé sur un socle (sur demande).
Les matériaux utilisés varient, il peut s'agir de boutons de vêtements, de cauris, de perles ou de fèves de cacao.  Sur une calotte soigneusement tressée en fibres naturelles, ce couvre chef est entièrement couvert de cauris, monnaie de troc à l'origine importée de l'Océan Indien par les marchands Haoussa. Cette calotte était à l'origine surmontée de crin d'éléphant en référence au pouvoir destructeur de l'animal sous une apparence imperturbable. Cet accessoire de prestige, prohibé de ...

Art africain décoration
Un masque africain des Salampasu .
Fissures de dessication et manque sur les contours inférieurs.
Vivant de chasse et d'agriculture, peuple guerrier,les Salampasu forment une tribu du groupe Lulua et sont installés entre la République Démocratique du Congo et l'Angola, à l'Est du fleuve Kasaï. Ils sont entourés à l'ouest et au sud des Tschokwe et des Lunda, et au nord et à l'est des Kete et des Lwalwa. Une hiérarchie de masques, simples masques en bois kasangu et masques couverts de cuivre mukinka , était associée à la société des guerriers mungongo (pl. bangongo ). Le port de ces masques dépendait d'une large contribution en bétail, boissons, ou autres biens matériels de la part de l'aspirant qui était initié à une connaissance ...

Adoptant une posture défensive, le sujet offre un regard vitré, symbolisant dans la sculpture Kongo une connaissance mystique. Patine brillante, éclats et fendillements mineurs.
Les Vili , les Lâri, les Sûndi, les Woyo, les Bembé, les Bwende, les Yombé et Les Kôngo formaient le groupe Kôngo , dirigé par le roi ntotela . Leur royaume connut son apogée au XVIe siècle avec le commerce de l'ivoire, du cuivre et la traite des esclaves. De même croyances et traditions, ils produisirent une statuaire dotée d'une gestuelle codifiée en rapport avec leur vision du monde.

Artisanat africain de type Zulu dans la déco africaine.
Ce bouclier de danse Zulu, circulaire et convexe, offre une multitude de perles multicolores soigneusement disposées. Il sera l'élément phare d'une déco de tout style par ses couleurs et son design joyeux.
Au cours du XIX siècle, des tribus s'unirent pour constituer le groupe nommé Zoulou, dont les chefs locaux, que dirige le roi, sont appelés iduma. Leur société est celle de guerriers organisés en classes d'âges. C'est en 1884 qu'ils furent annexés par les Anglais. Qualifiés dans la réalisation de parures, les Zulus travaillent le cuir, le métal et la céramique, en y adjoignant des plumes et des perles.

Décoration tribale, ethno-chic et masques ethniques traditionnels des Lega
Les sculpteurs africains de la tribu des Lega se sont exprimés au moyen de formes épurées, minimalistes, pour créer des masques dotés de sobres visages, telle cette pièce énigmatique agrémentée d'une longue barbe de fibres végétales. La bouche semble suggérer le secret des initiés. Expression de l'étrange, c'est le langage des Lega vivant le long de la rive ouest de la rivière Lualaba en République Démocratique du Congo ( ex. Zaïre)pour dialoguer avec l'au-delà. Les petits masques étaient disposés sur des claies, portés à l'arrière de la tête ou sur les bras lors des initiations. Patine lisse brun noir, résidus de pigments clairs.br /> Hauteur totale sur socle : 34 cm.

Conceptions des plus diverses pour les repose-têtes d'Afrique . Appuie-nuque africain monoxyle, ce "support de rêve", constitue, pour les tribus d'Afrique, un oreiller devant préserver, au cours du sommeil, les coiffes élaborées. Il pouvait également être utilisé comme tabouret. Chez les Turkana, ils sont offerts à la future épouse en guise de vœu de mariage, et restitué à l'homme en cas de refus. Chez les Pokot établis dans la région du lac Turkana au lac Baringo, il s'agit du présent qui marque les cérémonies du passage à l'âge adulte ou encore une récompense pour une victoire lors d'un conflit.
Patine lisse orangée, érosions, fissure de dessication.

Art africain décoration.
Dans la langue du peuple Yoruba, ibeji signifie jumeau : ibi pour né et eji pour deux. Ils représentent la figure d'un jumeau décédé. Cet ibedji est alors traîté comme l'aurait été l'enfant disparu. C'est la mère qui s'occupe de lui ; elle peut le laver et le nourrir régulièrement. Si elle disparait, c'est le jumeau restant qui prend le relais. L'homme fait occasionnellement sculpter des ibeji pour son épouse afin de susciter une grossesse, l'objet devenant alors support de fécondité. Support de l'âme du jumeau, l'ibeji influence la vie de la famille, devenant source de bienfaits envers ses parents, ces derniers continuant à lui adresser des prières et à lui vouer des cultes et libations. Ces statuettes d'art tribal font partie des oeuvres ...