Dans l' art traditionnel africain , les "colons" sont des sculptures figuratives anthropomorphes d'aspects divers, représentant fréquemment des Occidentaux. Des éléments sont constants : costumes de fonctionnaires, tenues de religieux, uniformes de soldats, casques, etc... Expressions d'art naïf ou caricatures sociales, elles revêtent aussi la plupart du temps des teintes vives et colorées. Chez les Baoule cependant, ce type de sculpture incarnait également le "conjoint ideal" dans un contexte rituel.
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Vendu
Parmi les statues décoratives africaines , cette figure d'ancêtre féminine aux volumes arrondis. Le nombril en saillie, évocateur du lignage, est valorisé grâce aux motifs scarifiés sur l'abdomen. Des colliers de perles indiquent le statut du personnage. Epaisse patine noire écaillée. Fendillements mineurs. Nommés Pakhalla par les Dioula, les Koulango formaient les Loron dans le territoire voltaïque. Les chefs Dagomba du royaume de Bouna les auraient ensuite qualifiés de " Koulam " (singulier : koulango , sujet, vassal). Leur histoire complexe a engendré une culture non moins complexe. C'est entre le Burkina Faso et le Comoé, au nord est de la Côte d'Ivoire, que s'étend leur territoire.
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150,00 €
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L'art vintage des oeuvres kongo en déco africaine. Oeuvre d'artisanat africain de type figuratif, représentative de la sculpture académique kongo autour des années 1950-60, sculptée dans du bois d'ébène.
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Représentation d'un génie féminin associé au cultes ewe et fon au Bénin, au Togo et au Ghana, sous les traits d'une femme simplement vêtue d'un pagne jaune clair et sans autre ornementation qu'une marque concentrique sur le front. Les Ewe, souvent confondus avec les Minas, sont le groupe ethnique le plus important du Togo. Au Togo, les fétiches africains s'inscrivent dans le cadre de rituels suivant les intentions de leur propriétaire. Les féticheurs, suite au rituel de divination du fa employant des noix de palmier, les réalisent sur commande pour offrir des vertus protectrices et médicinales mais en proposent également des versions prêtes à utiliser plus classiques.
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Ex-collection française d' art africain Statue de type Holo ou Luluwa. Epaisse patine granuleuse, localement écaillée, au toucher satiné. Fissures de dessication. Au Congo Démocratique entre les Yaka et les Tchokwé d'Angola, la petite ethnie Holo a migré de la côte angolaise pour s'installer près des rives du fleuve Kwango. La chasse et l'agriculture assurent leur subsistance. Les ethnies voisines, telle les Suku et Yaka, ont influencé leurs sculptures traditionnelles. Les Holo ont en effet produit des masques heaumes et des objets de prestige pour l'élite dirigeante. Les Holo faisaient usage de sculptures afin de se prémunir contre l'influence de mauvais esprits, dont celui de la lune et de l'arc en ciel. Ces statues étaient disposées près des habitations comme protection ...
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br> Statuettes décoratives africaines de type songye Nkisi , nkishi (pl. mankishi ) offrant des traits géométriques à l'image du masque kifwebe . Au XVIème siècle, les Songyes migrèrent de la région du Shaba pour s'établir sur la rive gauche de la Lualaba. Leur société est organisée de façon patriarcale. Leur histoire est indissociable de celle des Luba auxquels ils sont apparentés par l'intermédiaire d'ancêtres communs.
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95,00 €
Adoptant une posture défensive, le sujet offre un regard vitré, symbolisant dans la sculpture Kongo une connaissance mystique. Patine brillante, éclats et fendillements mineurs. Les Vili , les Lâri, les Sûndi, les Woyo, les Bembé, les Bwende, les Yombé et Les Kôngo formaient le groupe Kôngo , dirigé par le roi ntotela . Leur royaume connut son apogée au XVIe siècle avec le commerce de l'ivoire, du cuivre et la traite des esclaves. De même croyances et traditions, ils produisirent une statuaire dotée d'une gestuelle codifiée en rapport avec leur vision du monde.
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180,00 €
Art africain décoration. Dans la langue du peuple Yoruba, ibeji signifie jumeau : ibi pour né et eji pour deux. Ils représentent la figure d'un jumeau décédé. Cet ibedji est alors traîté comme l'aurait été l'enfant disparu. C'est la mère qui s'occupe de lui ; elle peut le laver et le nourrir régulièrement. Si elle disparait, c'est le jumeau restant qui prend le relais. L'homme fait occasionnellement sculpter des ibeji pour son épouse afin de susciter une grossesse, l'objet devenant alors support de fécondité. Support de l'âme du jumeau, l'ibeji influence la vie de la famille, devenant source de bienfaits envers ses parents, ces derniers continuant à lui adresser des prières et à lui vouer des cultes et libations. Ces statuettes d'art tribal font partie des oeuvres ...
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Sculptures traditionnelles tribales en déco africaine . Les Vili , les Lâri, les Sûndi, les Woyo, les Bembé, les Bwende, les Yombé et Les Kôngo formaient le groupe Kôngo , dirigé par le roi ntotela . Leur royaume connut son apogée au XVIe siècle avec le commerce de l'ivoire, du cuivre et la traite des esclaves. De même croyances et traditions, ils produisirent une statuaire dotée d'une gestuelle codifiée en rapport avec leur vision du monde. Statue d'ancêtre Kongo, base altérée, abrasions et ancienne restauration d'un bras.
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250,00 €
Déco tribale et objets ethniques dans l' art africain traditionnel . Sculpture artisanale africaine de type fang (aussi nommés "Pahouins"), figurant un sujet féminin associé au culte des ancêtres "Byeri" du Gabon. La coiffure figure l'un des modèles à la mode au début du XXe siècle au Gabon, des tresses rassemblées autour d'une armature dissimulée dans les cheveux. Les pupilles sont incrustées de métal. Patine lisse brillante de teinte noire et acajou, fendillements.
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Ce type de petites figurines anecdotiques, décrivant diverses scènes de la vie quotidienne, ont été couramment produites dans la région de Côte d'Ivoire, du Ghana et du Burkina Faso. et au sud du Mali. Les oeuvres métallurgiques ont circulé entre les groupes, ces derniers s'inspirant mutuellement, et rendent délicate l'attribution de certaines sculptures. Les Akan étaient une riche tribu du Ghana. Les Portugais découvririent cette ethnie à la fin du XVème siècle et s'installèrent rapidement dans la région côtière afin d'y développer le commerce d'or et d'esclaves. Les productions Akan se répartissent en trois grands thèmes : les statues, les bijoux et le mobilier.
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Très célèbres dans l'art africain traditionnel pour leurs masques blancs à l'expression orientale, les Punu produisent aussi des objets décoratifs aux traits stylistiques comparables à leurs masques. Ici encore, le fameux signe mabinda qui était gravé sur le front dès le plus jeune âge s'inscrit en losange sur l'abdomen. La coiffure est formée de nombreuses coques tressées. Des clous tapissiers éclairent la patine tachetée d'un bel éclat doré. Les Punu se sont installés au sud-ouest du Gabon suite à des conflits avec leurs voisins Fang. Les objets d'art punu sont liés, comme dans bien d'autres ethnies, aux rituels funéraires, aux rites d'initiation de la société mukudji mais aussi à des rites magiques spécifiques au cours desquels les danseurs bardés d'accoutrements les ...
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Déco tribale et objets ethniques dans l'art africain traditionnel. Sculpture représentant une figure féminine dont la structure du visage rappelle les grands masques de justice Fang du Gabon. Elle porte une coiffure qui illustre l'un des modèles à la mode au début du XXe siècle au Gabon, composée de tresses rassemblées en coques et en catogan dans la nuque, autour d'une armature dissimulée dans les cheveux. Ce type d'objet était associé aux rites de fécondité et fertilité. Patine brillante brun noir.
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125,00 €
Cette statue africaine kongo au look peu commun sera la pièce phare d'une déco tribale. Des tons de terre qui sauront se marier avec des teintes neutres, chocolat, ou sable. Le nez reprend les scarifications africaines traditionnelles de certaines tribus de l'ex Zaïre. Effet garanti. Patine granuleuse, érosions et fissures de dessication. Au XIIIème siècle, le peuple Kongo, conduit par son roi Ne Kongo, s'installa dans une région à la croisée des frontières entre l'actuelle RDC, l'Angola et le Gabon. Deux siècles plus tard, les Portugais entrèrent en contact avec les Kongo et convertirent leur roi au christianisme. Bien que monarchique, le système politique kongo présentait un aspect démocratique car le roi était en réalité placé à la tête du royaume à la suite d'une ...
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Statuettes décoratives du Nigéria. Divers groupes établis autour de la Benue, Afo, Idoma, Igala, ont produit des statues de maternité du type de cette statuette africaine qui relève, chez les Idoma animistes comme chez les Igala et les Yoruba du Sud, d'un culte très répandu censé favoriser la fécondité et protéger la descendance. Patine granuleuse.
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Un style tribal, une décoration exotique s'accompagne de petites statuettes traditionnelles. Ces sujets agenouillés formant un couple sont symboliquement reliés grâce à de larges anneaux. Les royaumes d' Oyo et Ijebu sont nés suite à la disparition de la civilisation Ifé et sont toujours à la base de la structure politique des Yoruba au Nigéria. Les Oyo créèrent deux cultes centrés sur les sociétés Egungun et Sango, toujours actives, qui vénèrent leurs dieux, les Orisa, à travers des cérémonies faisant appel à des masques, statuettes, sceptres et supports de divination. (source : "Yoruba", B.Lawal, 5 continents)
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50,00 €
La sculpture de Côte d'Ivoire, objets africains dans la déco tribale : Les Senoufo, nom qui leur a été attribué par les colons français, sont majoritairement composés d' agriculteurs qui se sont dispersés entre le Mali, la Côte d'Ivoire,le Burkina Faso et le Ghana. Une coupe surmonte le sujet assis. La statue incarnerait Katiéléo, déesse-mère du village. Traits distinctifs de son rang ,les stries faciales et corporelles représentant les marques cicatricielles traditionnelles, la coiffure agencée en coques et cimier crépés, les bracelets aux bras, et le tabouret royal. Le récipient recueillait onguents ou remèdes thérapeutiques. Patine noire, abrasions légères et fissures de dessication.
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La riche production d'art africain chez les populations du Grassland camerounais s'illustre principalement par la statuaire sur bois : sculptures commémoratives de rois, reines, princesses et serviteurs titrés, ainsi que des parents de jumeaux. Au sein de l'importante peuplade bamileke à l'Ouest du Cameroun, les Bangwa constituent un petit royaume. Typiques du pays bamileke , les statues bangwa représentent souvent la fécondité mais aussi la puissance et la combativité. Ce type de statues dans leur version originelle sont souvent positionnées de chaque côté des fauteuils d'intronisation lors des réunions de notables. Patine brune, depôts granuleux, rehauts bleutés.
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Statuettes africaines senoufo , caryatides décoratives supportant un contenant à couvercle. Le motif sculpté est un calao, emblème du Poro. Patine brune frottée d 'ocre. Les Senoufos, nom qui leur a été attribué par les colons français, sont majoritairement composés d' agriculteurs qui se sont dispersés entre le Mali, la Côte d'Ivoire, et le Burkina Faso. Régis par les traditions matrilinéaires, leurs villages sont composés de grappes d'habitations nommées katiolo . Chacun d'eux possède sa propre association Poro qui initie les jeunes garçons dès l'âge de sept ans en une succession de trois cycles d'une durée de sept ans. Bien qu'exclusivement masculine, la société Poro rend hommage par ces statues à la fondatrice supposée du sinzanga La société féminine sandogo gère quant à ...
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90,00 €