Africa déco

Le couple primordial Nommos,dans l'art africain traditionnel est à l'origine de la création chez les Dogon du Mali, est ici incarné par ces silhouettes longilignes, figées bras écartés du buste et jambes jointes . Patine ocre rouge .
Les Dogon constituent un peuple renommé pour leur cosmogonie, leur ésotérisme, leurs mythes et légendes. Leur population est estimée à environ 300 000 âmes vivant au sud-ouest de la boucle du Niger dans la région de Mopti au Mali (Bandiagara, Koro, Banka), près de Douentza et une partie du Nord du Burkina (nord-ouest de Ouahigouya). Les villages sont souvent perchés au sommet des éboulis au flan des collines, selon une architecture unique. L’histoire des migrations et des installations des Dogon (une dizaine de groupes principaux, une quinzaine de ...

Dans l' art traditionnel africain , les "colons" sont des sculptures figuratives anthropomorphes d'aspects divers, représentant fréquemment des Occidentaux. Des éléments sont constants : costumes de fonctionnaires, tenues de religieux, uniformes de soldats, casques, etc... Expressions d'art naïf ou caricatures sociales, elles revêtent aussi la plupart du temps des teintes vives et colorées.
Chez les Baoule cependant, ce type de sculpture incarnait également le "conjoint ideal" dans un contexte rituel.

Les traditionnelles poupées africaines des Namji ou Dowayo , peuple de montagnards animistes vivant au nord du Cameroun, sont connues depuis peu. Ces effigies représentent le corps humain en des formes élémentaires stylisées.
Patine granuleuse mate.
Ces poupées tribales africaines sont sculptées en bois par le forgeron, dans un premier temps pour le jeu des petites filles. Mais ces poupées sont surtout utilisées par des femmes stériles dans des rituels de fécondité complexes, la poupée devenant un enfant de substitution qu'elles traiteront comme tels. Dans certains cas le fiancé l'offrait à sa future épouse, la poupée représentant leur future progéniture. La décoration de la poupée peut reproduire également les atours des nouvelles initiées après leur période de ...

L'art décoratif africain se distingue par une diversité de sculptures anthropomorphes qui incarnent l'ancêtre et jouent le rôle de "gardiens des reliques". Chez les Fang du Cameroun et au Gabon, chaque famille détient un "Byeri" ou boîte reliquaire, dans laquelle sont conservés les ossements d'illustres ancêtres. Traditionnellement, ces boîtes étaient sous la garde du membre le plus âgé du village, appelé l'"esa". Les boîtes reliquaires étaient surmontées de statues ou de têtes qui jouaient le rôle de gardiens des boîtes "byeri", portant le nom du culte auquel elles étaient associées. (Source : "Fang" par Perrois)

Art du Pacifique en déco tribale.
Au sein du triangle polynésien, dans l'Océan Pacifique, l'explorateur néerlandais Jakob Roggeveen découvrit Rapa Nui en 1722 et la renomma l'ïle de Pâques. Les cérémonies rituelles se déroulaient sous le regard d'idoles géantes en pierre, moai aringa ora. Placées dans les demeures familiales, des figures sculptées évoquant des morts vivants, comme les statues moai kavakava, intervenaient au cours de pratiques magiques.
Exemplaire réduit reprenant les caractéristiques des mystérieuses statues traditionnelles géantes, en pierre, tournées vers l'intérieur de l'Ile de Pâques. Patine huilée brun rougeâtre.

Statuettes tribales pour une déco africaine.

Ce type de sculpture réaliste de dimension réduite , à usage domestique,( mpezo ) était destinée à protéger les familles, à conserver la santé par exemple ou à favoriser les naissances. Les ngangas, à la fois, guérisseurs, avaient en charge les activités religieuses et la médiation envers le Dieu appelé Nzambi par l'intermédiaire de ces figures consacrées. L'attitude évoquée ici est fréquente dans la statuaire tribale du groupe Kongo , en effet le fléchissement des genoux , fwokama , forme une position de danse en relation avec le sacré, et annonce l'élaboration d'un rituel. Selon ce dont elle dispose, cornes ou bouteilles réceptacles, elle aura une action thérapeutique ou divinatoire.
Très légères fissures de ...

Figure africaine féminine de type Fang Mabea, incarnant l'ancêtre du clan. Fissures de dessication, petits accidents, érosions.
Chez les Fang du Cameroun et au Gabon, chaque famille possède un "Byeri", ou boîte reliquaire, dans laquelle les ossements des ancêtres sont conservés. Les boîtes reliquaires étaient surmontées d'une statue ou d'une tête qui agissait comme gardien des boîtes "byeri". Elles étaient également utilisées durant les cérémonies d'initiation des jeunes gens liés à la société "So". Le terme Angokh signifie "tête pleine de l'ancêtre" car elles sont des représentations des chefs défunts. Pendant les fêtes, les statues étaient séparées de leurs boîtes et portées en parade.

Art africain décoration
Sculptée dans un bois dense de qualité, veiné, cette scène figure avec réalisme un personnage assis entouré de sujets réduits portant des calebasses, agenouillés à ses pieds. Pièce d' art traditionnel africain particulièrement vintage !
Patine lisse brun clair avec résidus de kaolin.
Les Makonde, population Bantou matrilinéaire du nord du Mozambique et du sud de la Tanzanie, portaient des masques-casques appelés lipiko, mapiko , lors des cérémonies d'initiation des jeunes gens. Les Makonde vénèrent une ancêtre , ce qui explique l'abondance d'une statuaire féminine relativement naturaliste. Outre les masques faciaux, midimu , les Makonde produisent également des masques de corps mettant en scène le buste féminin, exaltant la fécondité.

Dans l' art traditionnel africain , les "colons" sont des sculptures figuratives anthropomorphes d'aspects divers, représentant fréquemment des Occidentaux. Des éléments sont constants : costumes de fonctionnaires, tenues de religieux, uniformes de soldats, casques, etc... Expressions d'art naïf ou caricatures sociales, elles revêtent aussi la plupart du temps des teintes vives et colorées.
Chez les Baoule cependant, ce type de sculpture incarnait également le "conjoint ideal" dans un contexte rituel.

Dans l' art traditionnel africain , les "colons" sont des sculptures figuratives anthropomorphes d'aspects divers, représentant fréquemment des Occidentaux. Des éléments sont constants : costumes de fonctionnaires, tenues de religieux, uniformes de soldats, casques, etc... Expressions d'art naïf ou caricatures sociales, elles revêtent aussi la plupart du temps des teintes vives et colorées.
Chez les Baoule cependant, ce type de sculpture incarnait également le "conjoint ideal" dans un contexte rituel..


La polychromie a par ailleurs été bien conservée

La statuaire royale mangbetu au sein de la déco ethnique contemporaine.
Les statues d'ancêtres des Mangbetu sont facilement identifiables grâce à leur coiffe caractéristique du groupe. Cette coiffe représente le canon idéal de beauté au sein de l'aristocratie mangbetu. Dès le plus jeune âge, on comprimait le crâne des enfants au moyen de cordelettes de raffia qui leur déformaient le crâne et qu'une coiffe haute et évasée accentuait encore l'importance. De longues cicatrices, qui variaient selon les circonstances, parcourent la surface de cette figure de type mangbetu. Elles figurent les peintures tribales et les tatouages linéaires des pygmées Asua avec lesquels la tribu entretenait des relations. Fissures et érosions.

Parfois nommé "colon", cette statuette africaine forme l'incarnation d'un époux spirituel. Dans " African art, Western eyes" Susan Vogel rapporte qu'une figure de ce type (p.255), conjoint idéalisé, est représenté vêtu d'une tenue citadine car l'époux (se) est censé disposer d'un travail en ville. Une soixantaine de groupes ethniques peuplent la Côte d'Ivoire, dont les Baoulé,au centre, Akans venus du Ghana, peuple de la savane, pratiquant la chasse et l'agriculture tout comme les Gouro dont ils ont emprunté les cultes et les masques.

Les Baoulé vivent dans le Sud Est de la Côte d'Ivoire. Ils font partie du groupe Akan. Leur sculpture est harmonieuse, les masques sereins et leur statuaire sophistiquée.
Au cours du XVIIIème siècle, uni sous une seule bannière, ce peuple akan fut, selon la légende, guidé par la reine Aba Pokou vers la région des mines d'or à l'Est de la Côte d'Ivoire pour s'y installer. L'unité des Baoulé périclita suite à des luttes intestines ainsi qu'à la ruée vers l'or depuis l'arrivée des Européens pour aboutir en fin de compte à une multitude de petits villages désolidarisés, dirigés par des conseils d'anciens. Cette statuette qui arbore une patine sombre, laquée, met à l'honneur la femme en attente de l'enfant en gestation, les mains tendrement placées sur son abdomen bombé. Le personnage ...

Authenticité et ethnicité riment pour cette petite statuettes tribale. Pour une touche de déco tribale africaine.

Etablis sur les plateaux de la République populaire du Congo ex.Brazzaville,et à ne pas confondre avec le groupe Bembé du nord du lac Tanganinyika, le petit groupe Babembé,Béembé, a été influencé par les rites et culture Téké, mais surtout par celle des Kongo.Installés dans l'actuelle République du Congo, les Béembé formaient à l'origine le royaume du Kongo, avec les Vili, Yombé, Bwendé et Woyo. Ils étaient sous la tutelle du roi ntotela élu par les gouverneurs. Le commerce de l'ivoire, le cuivre et les esclaves constituaient les principales ressources de ce groupe très peu connu jusqu'à la colonisation.Le responsable du village, nga-bula, était chargé ...

L'art africain traditionnel dénombre deux types de statues Azande : Les statues Kudu , d'un hauteur comprise entre 30 et 50 cm représentent des ancêtres, et les statues Yanda de 10 à 20 cm, de forme animale ou humaine, ayant un rôle apotropaïque, exposées durant les rites divinatoires au cours des rituels de la société Mani . Cette figure Yanda, au dos voûté et bras graciles déportés vers l'avant, est portée par d'épaisses jambes annelées dont les pieds sont inversés. Des pupilles incrustées de perles, de larges anneaux d'oreilles, et des scarifications linéaires agrémentent son visage.
Patine brun doré brillante. br> Autrefois désignés sous l'appellation " Niam-Niam " car considérées comme anthropophages, les tribus regroupées sous le nom de Zande , Azandé , se sont ...

Un style vintage pour cet objet contemporain, l'éclat de perles multicolores dans des couleurs tendance pour votre décoration intérieure "ethni-chic".
Cette tête s'inspire des sculptures royales d'Ifé, ancien royaume Yoruba du Nigéria. La forme en terre cuite est couverte de milliers de perles blanches nacrées, dorées et multicolores. Ces têtes grandeur nature étaient jadis produites en bronze selon la technique de la cire perdue. Ces objets de prestige incarnant les souverains étaient placés sur les autels royaux pour un usage cérémoniel.
Dimensions : 30 x 14 cm Poids : 2,110 Kg.

Cette figure masculine Luba ou Hemba personnifie un ancêtre. Les mains sont disposées de part et d'autre de l'abdomen nommé difu, soit "segment de lignage". Patine brillante brun ...

Statuette africaine Kongo incarnant l'ancêtre du clan. L'enfant symboliserait la transmission matrilinéaire du pouvoir. Clan du groupe Kongo , les Yombe sont établis sur la côte occidentale africaine, dans le sud-ouest de la République du Congo et en Angola. Leur statuaire comporte de remarquables maternités. L'usage de ce type de sculptures demeure méconnu. Patine noire lustrée, éclats mineurs et fissure de dessication.

Sculptures africaines en forme de dôme évidé, elles sont surmontées d'une tête de singe. De petits accessoires sont noués autour du cou. Patine brun foncé localement granuleuse.
Souvent liés aux culte Mbra ces figures renvoient aux "êtres-force" ou amwin , intermédiaires entre Dieu et les hommes et donnés aux Baoulé par leur Créateur, tout comme les masques sacrés dont ils partagent la large mâchoire béante. Il s'agirait également d'une divinité mineure du nom d' aboya . De véritables crânes de singes formaient jadis la tête du personnage. Les sculptures étaient conservées dans les villages, mais les pratiques rituelles se déroulaient en brousse, et parfois au centre du cercle de danse.

Cette haute louche anthropomorphe dotée d'attributs féminins incarne une femme chez les Nyamézi et Sukuma de la région intérieure de la Tanzanie. La cuillère de bois doit être tenue par la main droite de la femme au cours des rituels. Chez ces tribus, la division gauche-droite, est-ouest, pair-impair renvoie aux sexes masculins-féminins. Ce symbolisme est également étroitement lié aux ancêtres. Les artistes Nyamézi sculptent également des statues longilignes comparables.
Patine brun acajou satinée. Poids : 0,210 kg. avec socle 0,870 kg Dimensions : 83 cm / 6 cm.
Livrée avec son présentoir en métal.

Personnage filiforme, haut en couleurs et en stature, qui ne manquera pas l'occasion de se faire remarquer. Des couleurs qui réchaufferont l'atmosphère et apporteront une touche de gaieté dans la pièce qui l'accueillera. Jolie pièce artisanale évoquant en dimension exceptionnelle les statues bien connues dites de "colon".